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Les prétendants pour sauver Casino dévoilent leurs cartes

Dans cette partie à rebondissements pour la conquête de Casino, chacun joue un jeu différent. Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière proposent un plan qui répond à la feuille de route tracée par Casino, tandis que les 3F veulent emmener les créanciers autour d’un projet commercial qu’ils disent nouveau. Un dossier éminemment sensible où le politique aura son mot à dire.

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Les prétendants pour sauver Casino dévoilent leurs cartes
Le siège historique de Casino, à Saint-Étienne, dans la Loire, emploie moins de 2000 personnes (1338 selon les syndicats). Il devrait être conservé quelle que soit l’offre retenue.

Les chiffres clés de Casino en mauvaise posture

  • 14,2 milliards d’euros, le CA en France de Casino pour le retail (+ 1 % vs 2021) et 1,62 Mrd € pour Cdiscount (- 20,2 %)
  • 7,6 milliards d’euros, le montant de la dette du groupe Casino
  • 1,26 milliard d’euros, l’Ebitda de Casino pour le retail (- 6,2 %) et de 54 M € pour Cdiscount (- 48,7 %)
  • 482 millions d’euros, le résultat opérationnel courant de Casino pour le retail (- 9,1 %)

Les chiffres par format 

  • 77, le nombre d’hypermarchés et 474 supermarchés Casino
  • 858 Monoprix, dont 255 affiliés franchisés, 181 Naturalia intégrés et 65 franchisés
  • 1 098 Franprix, dont 775 franchisés
  • 6 313 magasins de proximité
  • 66 Leader Price

Entre 50 000 et 58 000, le nombre estimé d’emplois en France, dont 10900 salariés dans les hypermarchés, 10800 dans les supermarchés, 21 000 chez Monoprix, 13 300 chez Franprix, 1 700 chez Naturalia 2 300 dans la logistique (Easydis), entre 1 300 et 2 000 au siège de Distribution Casino France (DCF)

Sources : Casino et LSA

Ils sont 50 000, 55 000, voire 58 000, selon les sources. Ces chiffres vont circuler dans les prochaines semaines, les prochains mois, jusqu’au sommet de l’État. Car le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, ne peut pas ne pas s’inquiéter d’une éventuelle casse sociale. Dans un secteur pourvoyeur de main-d’œuvre, le groupe Casino fait partie des gros employeurs du pays. 50 000, 58 000 donc, répartis entre un siège, historique, à Saint-Étienne (42), près de 10 000 magasins, sous enseignes diverses, une logistique composée de plusieurs entrepôts, des achats autour d’AMC… Dans le détail, et là – les chiffres divergent parfois selon les sources, les syndicats ou la direction –, cela donne : 2000 salariés à Saint-Étienne (1338 selon les syndicats), 2300 dans la logistique, 10 900 dans les hypermarchés Géant, 10 800 pour les supermarchés, 21 000 pour Monoprix, 13 300 chez Franprix, 1 700 chez Naturalia, sans compter les effectifs des gérants mandataires (1132, selon les syndicats) et aux achats (259 chez AMC, selon la même source). Tous ces chiffres seront auscultés à la loupe par Bercy et le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri).

Des rayons et des magasins Casino vides

Reçus par ce dernier fin juin, les syndicats ont fait part de leur inquiétude à son secrétaire général. Une inquiétude vive, grandissante, tant les magasins se vident, dans les allées et dans les rayons. Nathalie Devienne, secrétaire générale SNTA FO Casino, se fait du souci. « Il n’y a plus de clients et de moins en moins de marchandises dans les magasins. Les fournisseurs sont payés en retard. Il faut que l’offre qui sera acceptée permette de réinvestir sur le plan commercial, c’est notre priorité. » Avec l’emploi évidemment. C’est même l’atout maître de cette partie de poker menteur. Un comité central de Distribution Casino France (DCF) était prévu le lundi 10 juillet, dans la foulée du comité de groupe traditionnel prévu le vendredi 7 juillet, durant lequel Jean-Charles Naouri, le patron emblématique de Casino depuis 1997, fait normalement une apparition. Aura-t-il donné son avis ?

Bataille de communication entre les différents candidats

À ce stade, les joueurs – au nombre de cinq, six avec Jean-Charles Naouri, et sept en comptant l’arbitre Bruno Le Maire –, abattent soigneusement leurs cartes, sans montrer tout leur jeu à découvert. Un jeu engageant une bataille d’hommes, de chiffres et de communication. En lice pour sauver le sixième distributeur français, 125 ans d’âge, plombé par une dette colossale (7,6 milliards d’euros à ce jour) et des échéances de remboursement à venir, deux camps s’opposent. Un duo composé de deux milliardaires, Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, détenteurs à eux deux de 22% du capital, affronte un trio associant l’incontournable Xavier Niel, son acolyte Matthieu Pigasse et enfin, le moins connu, Moez-Alexandre ­Zouari. Le 5 juillet au matin, chacune des deux équipes candidates a présenté son plan devant le Ciri et un aréopage de créanciers, autour d’une centaine. Le milliardaire tchèque est venu accompagné notamment de Delphine Mathez, ancienne patronne de Stokomani entre 2015 et 2020, alors que Matthieu Pigasse était avec son atout commerce, Moez-Alexandre Zouari.

Beaucoup de cash pour le rachat

Certains parlent beaucoup, d’autres moins. 14 pages de présentation d’un côté ? 29 pages de l’autre ? Peu importe, la bataille se joue d’abord au niveau des chiffres. Le premier camp, Kretinsky-Lacharrière, met sur la table un niveau de cash important (1,35 milliard d’euros) assorti d’un effacement de la dette pour un montant de 5,1 milliards d’euros, du « jamais vu », selon les proches du dossier qui rappellent que le dernier sauvetage de cette ampleur concernait Vivarte (2 milliards d’euros effacés). À cela s’ajoute une ligne de crédit de 1 milliard d’euros négociée auprès des banques.

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Six hommes pour dessiner l’avenir du groupe Casino

Les seconds, le trio, avancent la somme de 900 millions d’euros de « new money » pour reprendre le jargon financier. 900 millions d’euros qui se décomposent en deux: 450 sous forme de fonds propres et 450 de dette « super­senior », soit quasiment des fonds propres puisque prioritaires dans le remboursement en cas de défaut futur. Quant à l’allègement de la dette, les 3F, le nom du véhicule qui réunit les trois hommes, proposent de l’effacer de 3,45 milliards d’euros… à condition que les principaux créanciers acceptent le deal. Moez-Alexandre Zouari, engagé aux côtés de Xavier Niel et de Matthieu Pigasse, n’est pas inquiet. « Les plus gros, comme Farallon ou Attestor, nous suivent pour un montant de plus de 1 milliard d’euros. Et nous pouvons monter jusqu’à 2 milliards. »

Avantage à Daniel Kretinsky

Certes, mais fait remarquer Nicolas Champ, analyste chargé de la grande distribution chez Barclays, « dans l’offre de 3F, il reste ­encore la moitié de la dette. Or, l’apport en cash est primordial compte tenu de la décrépitude de la situation ». Alors, avantage Kretinsky ? Aux yeux des analystes financiers, sans nul doute. « L’offre du duo est ferme, tandis que celle de 3F est soumise à un audit sur les prévisions de cash à court terme, ajoute Clément Genelot, analyste chez Bryan, Garnier&Co. Se réserverait-il une porte de sortie au cas où ? » Un proche du camp Kretinsky renchérit : « Casino mérite-t-il qu’on mette seulement 450 millions d’euros de fonds propres alors que la société doit rembourser 300 millions d’euros de dette fiscale et sociale à l’État ? La proposition de 3F est une offre au rabais pour essayer d’emporter le maximum de créanciers. » Ce à quoi Moez-Alexandre Zouari rétorque : « L’argent, ça se trouve. Nous laissons de la place aux créanciers et apportons de vraies idées. » 3F ne compte pas en rester là. Estimant que Casino avait fait une présentation biaisée des deux offres en montrant celle du duo sous un jour plus favorable, le trio a envoyé un courrier de réclamation à l’Autorité des marchés financiers (AMF) et à Jean-Charles Naouri.

Plus performant sur l’offre et les prix

Car, au-delà de la bataille des chiffres qui a parfois des faux airs de coups de bluff, se profile une bataille commerciale. Début 2024, si le calendrier est tenu, le nouveau propriétaire, quel qu’il soit, devra se retrousser les manches. Oui, la vieille dame stéphanoise a de beaux restes. Certaines de ses enseignes, notamment Monoprix, Franprix et Naturalia bénéficient d’une image et d’une notoriété sans pareille, même si, depuis quelques années, leurs performances se sont érodées, faute d’investissements dans les magasins et à cause d’un niveau de prix décroché en pleine inflation. Pour éteindre l’incendie, les têtes de Monoprix et de Franprix ont changé l’an dernier : Guillaume Sénéclauze et Vincent Doumerc ont remplacé Jean-Paul Mochet et Cécile Guillou. Le premier a commencé par baisser les prix sur 5000 références et fait revenir l’indice prix de l’enseigne aux alentours de 110, quand E. Leclerc s’inscrit à moins de 92. Quant au second, il compte bien surfer sur le succès du concept de proximité de centre-ville, sans négliger l’offre et les prix.
Autre force de la maison Casino : son parc de magasins, près de 10000 à date, conserve de beaux emplacements. « Nous avons 14% de part de marché en Île-de-France et 17% en Rhône-Alpes », rappelle Moez-Alexandre Zouari. Appelé à devenir directeur général du groupe en cas de victoire de son camp, celui-ci connaît bien Casino pour avoir ouvert son premier Franprix à Ménilmontant, dans l’est parisien, il y a vingt-cinq ans. « La priorité sera de redonner de l’attractivité aux magasins. Revenons aux fondamentaux, ligne par ligne », a-t-il martelé devant le Ciri, le 5 juillet. Il y a urgence: en cinq ans, la part de marché du groupe Casino a été divisée par deux, de 12% à 6%, selon Kantar. En première ligne, les hypers et supermarchés, ceux qui ne seront pas transformés en Intermarché, souffrent plus que jamais dans un contexte d’inflation.

Magali Daubinet-Salen, la nouvelle directrice pour redresser la barre

Nommée au printemps à la tête de DCF, ­Magali Daubinet-Salen essaie de relancer la machine. Depuis février, le repositionnement est massif avec une baisse des prix en moyenne de 10 % sur un volant de références. Moez-Alexandre Zouari veut aller plus loin : remettre à plat l’offre avec plus de marques propres (40% d’ici à 2025 au lieu de 26%), revenir à des prix plus raisonnables, arrêter de réduire la masse salariale. « Prenez l’offre : tout le monde nous enviait Leader Price ou Monoprix Gourmet. Nous étions premiers et sommes derniers aujourd’hui. » Lui croit aux synergies aux achats avec ITM via la centrale Auxo et via leur pôle industriel Agromousquetaires, qui comprend 56 usines. Ce dernier pourrait les approvisionner grâce à leur filière pêche et viande. Cela n’a pas échappé à l’attelage Kretinsky-­Lacharrière. Eux aussi parient sur une optimisation des achats avec des spécialistes. Au passage, ils reprennent dans leur projet l’hypothèse d’un partenariat avec Prosol, propriétaire de Grand Frais. Casino a annoncé en effet le 1er juillet un projet d’alliance pour développer des points à leur concept Fresh dans les magasins. Ils ont jusqu’au 24 juillet pour conclure cet accord. Le duo met aussi en avant la possibilité de plus grandes synergies au niveau européen, avec le groupe de cash & carry Metro notamment, dont Daniel Kretinsky détient 45%. Quant au futur management, un proche du milliardaire tchèque répond d’un trait : « Nous nous appuierons sur les forces vives de Casino, notamment de Monoprix et de Franprix."

Un Duo Mochet Palazzi aux commandes pour le projet Krétinsky-Lacharrière?

Lundi 10 juillet au matin, alors que nous avions bouclé la version papier de cet article à retrouver dans le numéro à paraître jeudi 12 juillet, le camp Krétinsky-Lacharrière a sorti un nouvel atout de sa manche. Selon notre confrère les Echos, en effet, les deux alliés ont convaincu Philippe Palazzi (ex-COO de Metro et ex-DG de Lactalis) et Jean-Paul Mochet, ex-président de Franprix et de Monoprix de former le duo de dirigeants destiné à conduire le redressement de Casino. Deux managers réputés et dotés d'une solide expérience de la distribution, doublée, pour Jean-Paul Mochet, d'une parfaite connaissance des arcanes de Casino, ainsi, que plus récemment, des marques propres d'Intermarché. Car selon nos informations, ce dernier vient de terminer une mission sur le sujet chez les Mousquetaires. Pas inutile quand on sait combien la relance de Casino dépendra des accords aux achats avec Intermarché, accords aux achats qui comprennent depuis peu les marques de distributeurs.

Cela suffira-t-il à sauver le bateau du naufrage ? Cédric Ducrocq, président de Diamart Group, se montre pessimiste. « Il me paraît difficile de résoudre le problème des hypermarchés et des supermarchés Casino sans changer d’enseigne. Il faudra des sommes colossales pour remettre le parc à niveau. Baisser les prix ne suffit pas pour faire revenir des clients qui ont perdu confiance. »

Un invité surprise n'est pas à exclure dans l'opération

Au final, le match va se jouer entre une équipe répondant point par point à la feuille de route de Casino (apport de fonds propres important, allègement de la dette, accord avec Prosol, management) et une autre embarquant les créanciers et jouant une nouvelle carte autour d’un seul homme, Moez-Alexandre Zouari, qui passe pour l’un des meilleurs experts de la distribution. Bien malin qui peut dire qui finira par emporter la partie. Sans compter que tous les joueurs n’ont peut-être pas fait tapis et qu’un invité surprise n’est pas à exclure. Les mois à venir seront cruciaux, tant pour les 50 000 salariés (55 000 selon la direction) que pour les magasins.

Le duo Kretinsky-Ladreit de Lacharrière joue la carte financière

  • Un apport de fonds propres de 1,35 milliard d’euros, dont 904 millions par EP Global Commerce et Fimalac, 290 millions de créances sécurisées.
  • Un effacement de la dette de 5,1 milliards d’euros au total (3,5 de dette non sécurisée et 1,5 de dette sécurisée).
  • ITM (Intermarché) pourrait apporter un investissement additionnel au capital de Casino. Les achats avec la centrale d’achats commune Auxo seraient massifiés. Des synergies seraient possibles avec Metro, dont Kretinsky possède 45 %.
  • Les deux hommes d’affaires détiendraient 50,1 % du groupe aux termes de l’opération.
  • Côté social, le siège serait maintenu à Saint-Étienne et la « pérennité des emplois dans les magasins et la logistique » assurée. À noter cependant la volonté de créer une seule structure pour mutualiser la logistique.

… le trio Niel-Pigasse-Zouari, celle du commerce

  • Un apport de fonds propres de 450 millions d’euros, complété par 450 autres millions sous forme de dette « supersenior » (dette à souscrire auprès des créanciers).
  • Un effacement de la dettende 3,45 milliards d’euros.
  • Une relance commerciale forte autour des enseignes phares (Monoprix et Franprix), avec une refonte de l’offre et des prix.
  • Aux termes de l’opération, le trio détiendrait 57 % du capital de Casino.Côté social, le trio s’engage à maintenir le siège social à Saint-Étienne et « le niveau d’emplois » au sein du groupe.

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