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La conso s'engage : vers la réduction du suremballage

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La conso s'engage : vers la réduction du suremballage
La conso s'engage : vers la réduction du suremballage

La pression monte pour les industriels. Adoptée en février 2020, la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) leur a fixé des objectifs ambitieux. D’ici à 2040, terminée la mise sur le marché d’emballages en plastique à usage unique. Pour les mettre sur le droit chemin, le décret d’application de la loi Agec dit « 3R », pour réduction, réemploi et recyclage, publié le 29 avril 2021, définit les premiers objectifs à atteindre pour 2021-2025.

Au terme de cette période, les industriels devront avoir réduit de 20 % les emballages plastiques à usage unique. Comment atteindre cet objectif ? Le décret définit plusieurs pistes à explorer : la suppression, la réduction du plastique incorporé dans le matériel, sa substitution par d’autres matériaux, le vrac, le remplacement par un emballage réemployé ou réutilisé, tout cela à condition, bien sûr, que ces alternatives au plastique soient recyclables, ne perturbent pas les opérations de tri et de recyclage et participent effectivement à la réduction des impacts environnementaux.

Surcoûts de production

Depuis un an, plusieurs mesures ont déjà été prises pour réduire l’utilisation du plastique au quotidien. Depuis le 1er janvier 2022, le suremballage des fruits et légumes frais de moins de 1,5 kg est ainsi progressivement interdit. L’objectif, soutenu par la loi Agec d’ici à 2040, mobilise l’énergie des industriels et des distributeurs.

Dans certaines filières, comme celles des produits frais, le virage à négocier, s’il n’est évidemment pas contesté, n’est pourtant pas une mince affaire. La tension sur les matières premières industrielles ou les aléas climatiques à répétition qui entraînent des surcoûts de production peuvent contrarier les capacités d’investissements des opérateurs.

Pour des catégories comme la charcuterie ou le traiteur, les packagings écoconçus, dans lesquels la proportion de plastique et de papier est inversée, se multiplient et deviennent un argument marketing pour les marques Madrange et Brocéliande ou pour certaines gammes d’Herta ou de Fleury Michon.

Au rayon traiteur, les couvercles et les cartonnettes inutiles sont mis au pilori. Bonduelle a, depuis un an, sauté le pas pour ses salades, désormais débarrassées de leur couvercle en plastique. Une évolution qui a nécessité un changement de la forme de la barquette et du matériel de l’opercule, et une révision des procédures logistiques. Alors que près de 75 % de la consommation passe par la GMS, distributeurs et industriels, quelles que soient leurs contraintes, ne peuvent se tenir en retrait de ce sujet. Il y a bien sûr le poids du texte réglementaire, mais aussi celui des attentes des consommateurs. À moins que la question du pouvoir d’achat et l’explosion des coûts de production pour nombre de filières ne finissent par mettre le sujet entre parenthèses…

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